Un halo solaire observé dans le ciel guadeloupéen

Written by on dimanche 5 avril 2020

Un halo autour du soleil a été observé ce dimanche 5 avril, dans le ciel de l’archipel. Un phénomène optique qui a interpellé de nombreux habitants. Mais attention, il est tout de même conseillé de se protéger les yeux.

Yasmina Yacou


Si vous avez levé la tête vers le ciel, ce dimanche matin, vous avez peut-être aperçu un halo autour du soleil. Un phénomène optique qui se produit assez souvent. 


 

Les nuages responsables de ces halos

Les halos sont des cercles de lumière causés par la réfraction des rayons lumineux par des cristaux de glace. En clair, ce phénomène apparaît lorsque les rayons du soleil traversent des cristaux de glace dans l’atmosphère. 


Les cristaux traversés par le soleil jouent alors le rôle de prismes. Selon l’angle avec lequel la lumière solaire est réfractée différentes formes de halos seront créées.


C’est à travers ces cristaux, en forme de prisme que passent les rayons du soleil. Les rayons du soleil en ressortant, créent ainsi des halos, autour du soleil ou de la lune. Leur rayon est généralement de 22 degrés, ce sont les petits anneaux ou halos, ou de 46 degrés, aussi appelés les grands cercles. 


 

Un phénomène plus fréquent qu’on ne le croit 

Selon Météo.org, les halos solaires sont assez fréquents, mais peu de gens les observent car le ciel est généralement trop lumineux quand ils se forment.


Ils présentent habituellement en leur partie interne, une coloration rouge pâle, se dégradant souvent en jaune, vert, blanc et, en leur partie externe, un bord bleu ou violet. Ils ont parfois la forme de bandes, d’arcs ou de cercles lumineux, de colonnes lumineuses verticales ou horizontales, souvent réduites à des taches, partant du soleil.

Il arrive également que des halos se forment autour de la lune.

Vidéo de Pascal à Terre-de-Bas : 

Il est tout de même recommandé de se protéger les yeux.

Le halo (Météo France)

On répertorie également dans les halos de nombreux phénomènes optiques plus rares. Ainsi, la colonne lumineuse , de couleur blanche, passe à la verticale au-dessus et au-dessous du soleil ou de la lune. Les arcs tangents sont de courts arcs lumineux partant soit de la base ou du sommet du petit halo, soit (en un couple symétrique) de la demi-circonférence inférieure du grand halo. L’arc circumzénithal s’esquisse sur un cercle horizontal centré sur le zénith de l’observateur et n’apparaît que si le soleil est assez bas (avec une hauteur inférieure à 32°) ou assez haut (avec une hauteur supérieure à 58°) : dans le premier cas, cet arc est étroit, brillant et irisé (le rouge se plaçant vers l’extérieur et le violet vers l’intérieur) ; dans le second, il est largement ouvert et proche de l’horizon.

Quant au cercle parhélique, blanc, il occupe tout ou partie du cercle horizontal passant par le soleil.


Sur ce cercle parhélique s’inscrivent parfois des foyers lumineux qui constituent autant d’images du soleil formées grâce à des suites de réflexions et de réfractions suivant des directions privilégiées. Les plus connus de ces foyers sont les parhélies (ce nom, contrairement aux autres substantifs suffixés en « -hélie », est masculin) : ils apparaissent à proximité du petit halo et du grand halo quand les cristaux de glace, dans un air très calme, tombent peu à peu en se disposant verticalement ; les parhélies les plus brillants se placent à l’extérieur du petit halo et déploient une couleur rouge vif du côté du soleil. Plus rarement se répartissent sur le cercle parhélique des taches blanches qui constituent des images faibles et diffuses du soleil, les paranthélies, dues à des suites de réflexions sur les cristaux. Il arrive aussi — très rarement — que se forme sur ce cercle, à l’opposé du soleil, une image blanche appelée anthélie, aux contours quelquefois irisés ou annelés, ayant pour cause la réflexion de la lumière sur des lamelles de glace hexagonales dont l’axe reste horizontal.


Il passe parfois de même par la lune un cercle ou un arc de cercle horizontal de couleur blanche, le cercle parasélénique, sur lequel peuvent alors se disposer des images de même nature que celles dont le soleil est à l’origine, quoique ces phénomènes nocturnes soient moins brillants et n’apparaissent jamais colorés : on parle en pareil cas de parasélènes, de parantisélènes et d’antisélène.


 


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