Alors que la Fédération Française de Cyclisme dans son communiqué du 25 avril exprime au gouvernement ses souhaits quant à la reprise de la pratique lors du déconfinement, les comités de Guadeloupe, Guyane et Martinique réfléchissent à l’après. La FFC suggère la possibilité d’effectuer des sorties seules dès le 11 mai, la reprise de l’activité des clubs de façon encadré et la reprise des compétitions même si ces dernières devront évoluer pour respecter les consignes sanitaires. Aux Antilles-Guyane, les grands événements que sont les tours de Martinique (juillet), de Guadeloupe (début août) et de Guyane (fin août) semblent compromis. Les partenaires risquent de ne pas pouvoir suivre compte tenu de la crise économique engendrée, les institutions et les mairies auront sans doute d’autres priorités et les coureurs ne seront pas dans une forme optimale. Si certains s’entraînent de façon assez sérieuses via des applications (zwift notamment), d’autres n’ont pas cette chance. Il leur faudra entre 6 et 12 semaines pour retrouver un niveau correct pour les courses à étapes.
Les comités antillo-guyanais vont se concerter une fois que les directives de la FFC seront données pour la suite. En Guadeloupe, une réunion aura lieu ce lundi pour avoir le fil directeur. En Guyane, la tendance est pour une annulation du tour tandis qu’en Martinique, le président Alfred Défontis semble le plus optimiste et table sur un report du tour et non une annulation. Les 3 comités semblent toutefois sur la même ligne pour ce qui est de proposer une relance de l’activité dès que possible, sur d’autres formats et en favorisant l’inter-régionalité.