C’est la première fois qu’une concertation de cette ampleur est menée en Région Sud. Les raisons en sont multiples. Notre région est effectivement la deuxième de France en termes de tournages, avec 5 000 jours par an ce qui équivaut à une moyenne de 14 tournages par jour tous formats confondus (clips, documentaire, fiction, publicité)
La filière représente une importante activité économique qui affiche 131 millions d’euros de retombées économiques pour 2018, 7 000 emplois pour 500 entreprises dans le secteur et 30 hectares de studios de tournage. Mais les places de leaders sont difficiles à garder et déjà d’autres régions se positionnent. La Région Sud ne pouvait que réagir. La concertation a permis d’entendre les propositions des professionnels de l’audiovisuel et du cinéma afin de répondre aux enjeux du secteur et maintenir le cap.
La concertation s’opèrera jusqu’au mois de juillet avec 4 groupes de travail sur différents thèmes:
- Diffuser et transmettre
- Créer et produire
- Accueillir et rayonner
- Développer la filière
Une grande ambition régionale
La Région a fait de la culture une priorité et de l’accès à la culture un droit universel. En trois ans, 379 œuvres ont été aidées par la Région en partenariat avec le CNC (Centre national de la cinématographie) et 16 millions ont été directement investi par la Région de 2016 à 2018. 5 salles de cinémas « arts et essai » ont été aidé dans leur rénovation et les lycéens sont au nombre de 25 000 à bénéficier d’un dispositif éducation au cinéma sur le territoire régional.
Des propositions des acteurs culturels entendues
Dans la convention avec le CNC 2017-2019, la Région a intégré les propositions des professionnels qui avaient rencontré l’institution. Parmi celles retenues, le doublement des aides au développement, les aides versées aux auteurs de projets dans le cadre d’une résidence, les aides à la co-production internationales et aux projets innovants.
La Région souhaite associer à cette convention les départements, les métropoles et certaines villes ce qui donnerait plus de moyens aux professionnels locaux.
Les propositions sont l’essence même de la concertation engagée afin de satisfaire la demande d’un public plus jeune, le besoin culturel croissant des citoyens et plus justement les professionnels de la filière.
A l’issue de cette concertation d’envergure, la Région Sud se donne deux ans afin de mettre en place de nouveaux outils qui répondent à l’aspiration des auteurs, producteurs, cinéastes, vidéastes, comédiens.
2019 sera consacrée à la concertation, l’analyse et les propositions et 2020 à la mise en place des outils retenus.