Jamaïque : Idée insolite d’un propriétaire d’une auberge de jeunesse pour lutter contre la pollution
Written by Carole Petit on dimanche 9 février 2020
Lassé de voir des déchets joncher les plages de la Jamaïque, le propriétaire d’une auberge de jeunesse, installé à Port Antonio, à la Jamaïque, a décidé d’offrir un joint de cannabis à ceux qui lui ramèneraient un seau de ces déchets. Sa façon toute personnelle de lutter contre la pollution.
Installé à la Jamaïque depuis quelques années, Marian Erbach, propriétaire d’une auberge de jeunesse, à Port Antonio, à l’est de l’île, a décidé de lutter contre la pollution qui envahi les plages. En faisant une proposition plutôt insolite aux touristes, et habitants de l’île. Un joint de cannabis, contre un seau de déchets.
Un seau de déchets contre un joint
Tout est parti d’un constat alarmant. En tombant sur des déchets plastiques, dans l’eau, Marian Erbach s’est alors empressé de faire des recherches sur les façons de préserver l’environnement. « J’ai souvent vu des photos où les gens offraient du café gratuit contre un seau d’ordures. C’est de là que vient l’idée« , a t-il confié à LADbible.
Une idée tout de suite mise en oeuvre rapidement… Le concept est simple : les seaux sont au bar, à côté de son panneau. Chacun peut se servir et revenir avec un seau plein. En échange, on repart avec un joint de marijuana. Car, il s’agit bien d’un échange et non d’une transaction, qui serait illégale. Seule condition, que les déchets proviennent bien de la plage.
La loi jamaïcaine autorise de posséder 57 grammes de cannabis
Trente minutes après avoir accroché son panneau sur la plage de Long Bay, une première personne est arrivée pour attraper un seau… Puis d’un joint, une fois son seau rempli !
Pour son plan environnemental, Marian Erbach a roulé 50 joints, soit 57 grammes de cannabis. C’est la quantité qu’une personne est autorisée à avoir sur soi sans être inquiétée par la loi, à la Jamaïque. En 2015, les parlementaires ont autorisé la possession de 57 grammes de marijuana, et de cultiver jusqu’à cinq plants de cannabis. La vente reste illégale.