Coronavirus : CTAP sur la relance économique
Written by Laurence Theatin on jeudi 30 avril 2020
La CTAP est de nouveau réunie (Etat, Région, Département, EPCI, parlementaires). Chefs d’entreprises, représentants des organisations patronales et sectorielles sont présentes. Objectif pour les élus : apporter des solutions et adapter les réponses apportées par les collectivités aux entreprises.
Laurence Theatin
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CTAP sur la relance économique :
4900 entreprises bénéficient de l’activité partielle, selon la préfecture : 11,2 millions d’euros ont été versés à 21600 salariés.
La Guadeloupe est le 2ème département d’Outre-mer après la Réunion, auquel il a été octroyé des prêts garantis : 113,179 millions de prêts garantis ont été accordés à 358 entreprises guadeloupéennes. 195,953 millions sont en cours de validation par les services bancaires, selon le représentant de l’Etat.
Selon Patrick Vial Collet, le président de la CCIG, les entreprises sont passées par 3 phases. La fermeture des entreprises par décision unilatérale de l’Etat. La 2ème phase nous aide à traverser la crise. « La 3ème phase est celle qui nous préoccupe le plus : la phase de redémarrage. Nous allons libérer l’économie sous des contraintes majeures. C’est là que nous ne sommes pas bien préparés ».
« Si le déconfinement se faisait dans de mauvaises conditions, cela nous conduirait à un nouveau confinement. (…) Je crains l’effondrement des entreprises. Quelques centaines d’entreprises meurent chaque jour. Si vous repoussez le déconfinement de 30 jours, ce sont des milliers d’entreprises qui vont mourir ; le risque d’effondrement n’est pas écarté. »
Gabriel Foy, le président de la chambre des métiers et de l’artisanat est aussi pessimiste. « Je ne voudrais pas que nos entreprises se précipitent vers le Centre de formalité des entreprises pour fermer ». Gabriel Foy alerte sur le risque de développement du marché informel. Il demande, pour protéger la production locale de masques, d’augmenter la taxe d’octroi de mer sur les importations de masques.
Pour Alan Nagam, le président de la Fédération des très petites entreprises, outre un plan de relance, il faut faire de 2020 une année blanche, et utiliser les mesures exceptionnelles du Codefi, qui aident au désendettement des entreprises grâce à un plan d’apurement leur permettant d’accéder aux prêts bancaires.
demande aux présidents des conseil régional et départemental et aux parlementaire leur intercession auprès du gouvernement et d’Emmanuel Macron. « Que va-t-il se passer ? Dans l’Hexagone, les gens vont recommencer à circuler. Nous, nous sommes tributaires de l’aérien. Nous avons entendu le Président de la République dire que le chômage partiel serait financé pendant un an, puis cela a été pendant 6 mois, maintenant c’est jusqu’à fin juin. » Il demande des mesures de différenciation pour les Outre-mer. « Nous avons besoin que le chômage partiel soit financé jusqu’à afin de l’année. »
Pour Alan Nagam, le président de la Fédération des très petites entreprises, outre un plan de relance, il faut faire de 2020 une année blanche, et utiliser les mesures exceptionnelles du Codefi, qui aident au désendettement des entreprises grâce à un plan d’apurement leur permettant d’accéder aux prêts bancaires.
Le président de la Fédération des entreprises du BTP de la Guadeloupe demande de redémarrer les chantiers au plus vite. José Gadarkan a averti que les entreprises n’allaient pas retrouver leur stabilité avant la fin de l’année 2020. Il faut s’attendre à une explosion du chômage si l’activité partielle n’était financée par l’Etat que jusqu’au 1er juin, comme l’a annoncé hier le premier Ministre Edouard Philippe.
Nicolas Vion, le président du groupement hôtelier et touristique de la Guadeloupe demande aux présidents des conseils régional et départemental et aux parlementaires leur intercession auprès du gouvernement et d’Emmanuel Macron. « Que va-t-il se passer ? Dans l’Hexagone, les gens vont recommencer à circuler. Nous, nous sommes tributaires de l’aérien. Nous avons entendu le Président de la République dire que le chômage partiel serait financé pendant un an, puis cela a été pendant 6 mois, maintenant c’est jusqu’à fin juin. » Il demande des mesures de différenciation pour les Outre-mer. « Nous avons besoin que le chômage partiel soit financé jusqu’à la fin de l’année. »
« Nous avons besoin d’une date. Si le tourisme reprend en novembre, Président tu vas reconstruire le tourisme sur des cendres » ; Patrick Vial-Collet, Président de la CCIG